Ma transition végétarienne

Aujourd’hui j’ai choisi de vous parler d’un sujet un peu différent de ceux que j’aborde d’habitude, puisque je vais vous parler de ma transition vers une alimentation végétarienne. J’utilise volontairement le terme « transition » car cela s’est fait progressivement, je ne me suis pas réveillée un beau matin en me disant, tient, et si j’arrêtais de manger de la viande?

C’est en effet la suite logique de tout un processus amorcé depuis plusieurs années déjà, même si au départ je ne m’imaginais pas franchir ce cap un jour. Bien évidemment avec cet article je ne cherche pas à convaincre quiconque, je souhaite juste vous faire partager mon expérience.

Trois axes se sont dessinés au fil du temps et m’ont amenée à prendre la décision de devenir « Veggie »:

Tout d’abord, la recherche d’une alimentation plus qualitative: C’est en regardant de plus en plus de documentaires sur la manière dont sont fabriqués la grande majorité des aliments industriels, je pense notamment à un reportage sur les saucisses Knacki par exemple, ou encore le jambon sous vide, que j’ai réalisé à quel point le décalage était grand entre les publicités, les emballages alléchants et la réalité de la composition de tous ces produits … on nous prend vraiment pour des jambons c’est le cas de le dire! Ou comment les industriels et les différents lobbies nous vendent de la m*** sans aucun scrupule.

Je suis donc passée au bio et au fait maison. Parce que je veux savoir ce que je mange, tout simplement.

J’ai ensuite continué à me documenter et à comprendre que manger de la viande, et par extension ce qui vient de l’animal comme les produits laitiers et les œufs (c’est pourquoi j’ai aussi beaucoup réduit ma consommation de ces aliments) est mauvais pour la santé: De nombreuses recherches ont montré que les végétariens peuvent réduire de moitié les risques de maladies cardiaques, et de 40 % certains cancers, et que les personnes consommant de la viande ont 9 fois plus de risques d’avoir des problèmes d’obésité. Elle contient également beaucoup d’acides gras saturés responsables du mauvais cholestérol. Les végétariens (et végétaliens) vivent en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population.

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Ensuite, une sensibilité envers la souffrance animale qui s’est affutée avec les années: Très jeune je n’ai plus mangé de lapin, parce que je les trouvais trop mignons pour finir dans mon assiette, et rapidement ensuite plus de cheval non plus, convaincue par mes copines qui faisaient de l’équitation et pour qui ce n’était pas logique de manger un animal que l’on avait chouchouté, monté, éduqué … au même titre que son chien ou son chat.

Bien évidemment la corrida m’a toujours révoltée, et le gavage des oies pour la fabrication du foie gras m’a toujours dérangée, même si, j’avoue, j’adorais ça, et je fermais un peu les yeux sur les méthodes écœurantes de sa réalisation. Car oui, ne l’oublions pas, derrière chaque morceau de viande, il y a un animal mort, et dans la grande majorité des cas, dans des conditions abominables. Je ne suis d’ailleurs pas certaine que si nous devions tuer nous même la bête que nous souhaitons manger, nous serions nombreux à réussir à le faire, en la regardant droit dans les yeux:

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Et puis un jour je me suis dit, qui suis je pour décider de qui aurait le droit de vivre, et qui aurait le droit de mourir pour satisfaire mon petit plaisir personnel gustatif? Et dans cette même logique qui suis-je également pour condamner les asiatiques qui mangent du chat et du chien après tout? Ils ne sont pas plus cruels que nous, ils ont juste d’autres repères sur le droit de vie et de mort des animaux, mais au final nous faisons tous la même chose.

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D’autant qu’ayant la chance d’être omnivores, nous pouvons tout à fait choisir de trouver une équivalence aux protéines animales dans les végétaux par exemple, nous ne sommes donc absolument pas obligés de manger d’autres êtres vivants pour notre propre survie.

Enfin, l’idée qu’une alimentation plus respectueuse du vivant et de la planète est non seulement possible mais indispensable si l’on souhaite la préserver encore longtemps:

 L’augmentation de la consommation de viande et de poisson à l’échelle mondiale est en train de provoquer un véritable désastre écologique. Le rythme de croissance de la population mondiale s’accompagne, en amont, du développement d’élevages industriels qui consomment énormément d’eau et créent beaucoup de gaz à effet de serre, et contribuent donc au réchauffement climatique.
Par exemple, il faut jusqu’à 15 000 litres d’eau pour obtenir 1 kilo de bœuf nourri aux céréales, alors que la production d’un kilo de blé nécessite de 1 000 à 2 000 litres d’eau.
En outre, les élevages, du fait de la quantité d’excréments et d’urines rejetés par le bétail, polluent les rivières et les nappes phréatiques:
Un p’tit geste pour la planète messieurs dames??
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Pour toutes ces raisons, cela fait donc maintenant environ 6 mois que je suis officiellement végétarienne. Je me porte comme un charme, sans aucune carence, et j’ai même perdu encore quelques kilos en plus de ceux déjà éliminés depuis que je me suis mise à la course à pieds. Pour rien au monde je ne ferai machine arrière, car en plus de ce que je viens de vous expliquer, le résultat en terme de vitalité et de santé est sans appel. Ce sera d’ailleurs l’occasion  de vous écrire un autre article à ce sujet très prochainement … mais d’ici là, j’espère que vous avez aimé celui-ci?
Bonne semaine à vous et à très bientôt, bisous bisous ❤
Si vous voulez pousser plus loin votre réfléxion, ou si vous êtes simplement curieux, voici un lien vers un site très bien fait et très facile d’accès: